pertes du 93ème RI 1919
L’Armistice du 11 Novembre ne veut pas dire fin de service. Le Régiment reste en ligne.
Les missions portent essentiellement sur la récupération et la garde du matériel ennemi.
Fin décembre 1918, l’unité se porte sur la Belgique (Rulles, Marbehan)
A partir de cet instant, le travail consiste beaucoup à garder la frontière.
Ce service durera jusqu’en en mai 1919, alternant les zones frontalières et les lieux de stationnement. Le 93ème déménagera près de huit fois en 4 mois.
Puis le travail reprend sous diverses formes : garde aux frontières, liquidation des stocks, travaux sur la Meuse, remise en état de voies ferrées (Mèzières-Hirson..)..
Le Régiment erre de cantonnements en cantonnements.
Durant cette période, deux soldats trouvent la mort par asphyxie par immersion
à Eteignières (08), le caporal Dubot et le sous-lieutenant Gangneron.
Mais il n’y a aucune trace dans le JMO. Le caporal doit être un des derniers soldats
du régiment inhumé en Nécropole à Réthel.
Le 14 juillet, une délégation du 93ème RI, composé du Lieutenant Colonel Berducou, commandant le
Régiment, du sous-lieutenant Alix, du Drapeau et de sa garde, participe au défilé de la Victoire à Paris.
Fin août, le 3ème Bataillon (Cdt de Blois) part pour Marseille afin après avoir été désigné pour l’Armée d’Orient.
Quant aux deux autres bataillons, ils quittent la région le 10 septembre et gagnent leur caserne le 14 et 14 septembre 1919.
La campagne s’achève à cette date pour le 93ème RI.
Pendant tout ce temps, la mort gagne les anciens soldats du 93ème, maldes ou blessés au cours des hostilités comme le prouve le document ci-dessous.
Le Régiment aura eu plus de 3000 morts durant le conflit. Et actuellement un seul suicidé et un seul fusillé recensé.